Historique

L’ancre noire

Au cours de l’année 2000, quelques sonneurs des communes de Ploudalmézeau et de Plouarzel  se réunissent, afin de jouer ensemble quelques airs traditionnels. Les premières rencontres débutent ainsi dans les anciens locaux de l’école de musique et la décision de monter un bagad va doucement mûrir, jusqu’ en mars  2001 et la naissance de l’association, qui compte alors 6 membres. Parmi eux, seuls deux sonneurs ont  déjà joué en bagad (celui de Plabennec, le bagad Pays des Abers), une réunion d’information est alors programmée dans l’objectif de drainer au moins une quinzaine d’adhérents. Ce jour-là, ce sont plus de soixante visiteurs qui viennent se renseigner et la jeune association enregistre 55 inscriptions. Le bagad est sur la rampe de lancement…

Passée la surprise d’un tel engouement, il faut structurer et organiser l’association afin de pouvoir assurer la formation, les sorties, choisir un costume ou encore un emblème. Ce dernier, dessiné par un bénévole, représente les instruments du bagad reposant sur l’ancre noire (An eor du en breton) du tristement célèbre pétrolier Amoco cadiz, venu souiller les côtes bretonnes en 1978, après son échouage au large de Portsall. Le choix de ce nom et de ce symbole marque l’ancrage du bagad dans le pays d’Iroise.

Kann al loar 2005

Rapidement, le bagad adhère à la Bodadeg Ar Sonerion (BAS), assemblée des sonneurs bretons, afin de pouvoir proposer une formation de qualité à ses adhérents et  mesurer leurs progrès à l’occasion des concours organisés par la fédération. Les premières années permettent à chacun de mesurer le chemin à parcourir, mais rapidement les résultats sont au rendez-vous et en mai 2005, le bagad remporte le concours départemental de 5ème catégorie à Quimper, avant de devenir champion de la catégorie, le 14 juillet à Carhaix. Après 4 années d’existence, le bagad accède à la 4ème catégorie.

Carhaix 2005

Aujourd’hui, la découverte de la musique bretonne et la formation à sa pratique dans un milieu de rencontre et d’échange intergénérationnels restent les lignes directrices du bagad An Eor Du.

Ploudalmezeau 2016, les 15 ans du bagad